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Nous voulons des Abeilles

Nous voulons des abeilles, et puis beaucoup d’oiseaux 

La paix dans nos cités et la fraternité 

Pouvoir s’émerveiller de tout ce qui est beau 

Et prendre enfin le temps qu’il nous faut pour rêver 

 

Aussi sentir brûler le soleil sur nos peaux, 

Et se faire réveiller par l’odeur du café, 

Vivre alors ces instants auprès de nos marmots 

Enfin les voir grandir, et nos cœurs chavirer 

 

Mais tout cela nous est, par la force interdit. 

Puisque tout doit périr, au nom du réalisme

Puisque plus rien ne vaut, plus rien que le profit 

La croissance insensée, l'hubris et l'égoïsme

 

Admirer les nuages, les tempêtes, le ciel bleu 

Se nourrir chaque jour, du souffle de l'être aimé

Ecouter une guitare, assis au coin d’un feu 

Emprunter des sentiers, voir les saisons changer 

 

Telle est donc l’idéal qui brille dans nos yeux 

Un rêve de langueur, un songe d'éternité

Ce n’est en somme que, la vie qui nous émeut 

Les arbres, le vent, l’amour, la pluie et la clarté  

 

 

Mais tout cela nous est, par la force interdit. 

Puisque tout doit périr, au nom du réalisme

Puisque plus rien ne vaut, plus rien que le profit 

La croissance insensée, l'hubris et l'égoïsme

Au final nous savons, que le plus grand bonheur, 

Ne réside jamais, dans aucune richesse 

Et nous n’avons que faire, des guerres et des vainqueurs 

Nous sommes ambassadeurs, du droit à la paresse 

 

Ce qui sauvera ce monde, ce seront les cigales 

Les artistes, les conteurs, aussi les musiciens 

Ce sera la poésie, les danses et puis les bals 

Qui feront que bientôt chantent les lendemains 

 

Mais tout cela nous est, par la force interdit. 

Puisque tout doit périr, au nom du réalisme

Puisque plus rien ne vaut, plus rien que le profit 

La croissance insensée, l'hubris et l'égoïsme

 

Aujourd'hui sans vergogne, vous piétinez nos fleurs 

Et vous croyez ainsi, éteindre le printemps. 

Notre espoir est si vif, qu'il ombrage nos peurs

Il nous tiendra debout, toujours dans dix-mille ans

 

Nous n’voulons pas nous battre, mais ne voulons plus fuir

Nous qui sommes les graines, semences du jour nouveau

Pourquoi toujours des larmes, et pourquoi tant souffrir ?

Nous n’voulions qu’des abeilles, et puis beaucoup d’oiseaux. 

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