3 conseils pour écrire un roman

3 conseils pour écrire votre roman.

Il paraît que tout le monde a envie d’écrire un roman. Au moins une fois dans sa vie.

Il paraît que les Français vont bientôt écrire plus qu’ils ne lisent.

Il paraît même que la littérature serait réservée à une petite caste de gens touchés par la grâce.

Bref, on raconte beaucoup de bêtises !

Vous avez envie d’écrire ? Faites-le ! Peut-être serez-vous lus par une, cinq, vingt ou un million de personnes. Et alors ?

Voici mes trois (humbles) conseils

Lisez

Si vous n’avez pas le temps de lire, spoiler : vous n’avez pas le temps d’écrire non plus. Si une activité est importante pour nous, voire essentielle, en ce qui concerne la lecture, on prend le temps nécessaire pour l’accomplir.

C’est d’autant plus vrai si l’on a le désir d’écrire. Je ne dis pas que vous devez lire durant le processus d’écriture lui-même. Je sais que certain.e.s auteurs.rices éprouvent le besoin de se couper d’autres textes pour ne pas être influencé.e.s de manière inconsciente.

Mais le reste du temps, si ! Lisez. Des classiques, bien sûr. Mais pas seulement. De la littérature contemporaine. Il y en a de l’excellente ! Et puis des romans policiers, des romans de gare, des romans « à la mode » aussi. Un peu de tout.

Parce que « la création sème la création ». Lisez, lisez, lisez et votre cerveau sans que vous ne vous en aperceviez va utiliser ce matériau, le triturer, le tordre et vous poussez à créer une œuvre certes originale, mais inspirée par ce que les autres ont produit avant nous.

Du passé, nous ne faisons jamais table rase ! (Sauf peut-être en politique, mais c’est un autre sujet)

Écrivez

Et oui.

Écrivez.

Beaucoup.

Mais genre beaucoup beaucoup.

Tous les jours si possible.

Et nouveau spoiler : au début ce sera nul.

Sauf peut-être Jack Kerouac qui a rédigé « Sur la route » en un seul jet, écrire c’est avant tout ré-écrire. Corriger. Supprimer. Reprendre. Raturer. Jusqu’à ce que l’on trouve une formule, une voix qui nous convienne à peu près. Jusqu’à ce que l’on soit épuisé de notre propre texte, qu’on ne puisse plus le voir en peinture et qu’on décide que « bon, ça va, hein, ça ira bien comme ça ! ».

Ayez quelque chose à dire !

N’écrivez pas parce que vous avez l’idée abstraite que ce serait bien d’avoir écrit un livre dans votre vie.

Écrire prend du temps. Beaucoup de temps. Et, soyons réalistes, il y a très peu de chance que cela vous rapporte quelque chose. Moins de deux-mille auteurs français vivent de leur plume.

Si vous voulez être riche, tentez un autre truc. L’immobilier, la bourse, ou braquer une banque. Que sais-je ?

Non, si vous vous lancez dans l’écriture c’est par nécessité. C’est parce qu’au fond de vous se trouve un truc (plus ou moins reluisant) qui veut sortir. Qui frappe à la porte de plus en plus fort jusqu’à vous contraindre à le laisser passer. Avant qu’il ne défonce tout. C’est une rengaine dans notre tête. Qui ne nous quitte plus. Qui ne nous laisse jamais en paix.

Je pense que cela doit être quelque chose de comparable qui pousse un peintre à retoucher un tableau à 3 heures du mat’ parce que sinon il ne trouvera pas le sommeil ou un compositeur à passer des heures à hésiter entre un Fa et un Fa#.

À mon avis, si ce n’est pas viscéral, laissez tomber !

N’écoutez pas les conseils !

J’avais dit trois conseils ? Et alors ?

Une fois que vous avez terminé ce post, faites-en bien ce que vous voulez. Si vous avez envie d’écrire et de ne suivre aucun de mes conseils, vous avez bien raison de le faire.

Si vous deviez n’en suivre qu’un, ce serait celui-ci : ne laissez personne vous dire ce que vous devez (ou ne devez pas) écrire !

Et vous auteur, autrice ou aspirant, vous en pensez quoi ? Vous avez d’autres conseils ? Dites-moi un peu quel est votre rapport à l’écriture.

C’est à vous :

#Ecriture, #roman, #populaire